Saint Maurice (mort en 303 ?) était à la tête de la légion thébaine, qui fut envoyée, à la fin du IIIème siècle, de l'Orient vers l'Occident. Cette légion fut chargée par l'empereur Maximien de sévir contre les chrétiens. Les Thébains de la légion, chrétiens eux-mêmes, refusèrent d'obéir à cet ordre. L'empereur ordonna alors la décimation de cette unité rebelle. Finalement, toute la légion fut massacrée à Agaune (aujourd’hui Saint Maurice d'Agaune, dans le Valais suisse), non loin de Martigny où l'empereur stationnait. Le témoignage de saint Eucher, évêque de Lyon en 449 et l'existence, dès la fin du IVème siècle, d'une église à Agaune où des foules viennent en pèlerinage, attestent de manière certaine ce massacre où périrent martyrs Maurice et ses compagnons.

La tradition orale nous a laissé les noms de quelques-uns de ces compagnons : Exupère, un sous-officier, Candide, sans doute un officier, Victor, un vétéran qui passait par là au moment du massacre.

Comme l'a figuré le célèbre tableau du Greco consacré au martyr de saint Maurice, la foi intrépide des soldats autour de leurs chefs et de sens moral élevé dans le refus d'un ordre injuste au péril de sa vie.

La célébration de la fête de saint Maurice dans l'infanterie n'a pas toujours l'éclat que l'on pourrait attendre, dans la mesure où de nombreuses "familles" (ou division d'arme) faisant partie de l'Infanterie célèbrent un saint patron spécifique (par exemple saint Bernard pour les troupes de montagne) ou le souvenir de combats héroïques (comme Bazeilles pour les Troupes de Marine, ou Sidi Brahim pour les chasseurs).

Source : Diocèse aux armées

 

Saint Maurice

Saint Maurice, patron de l'infanterie


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